Les logiciels de recrutement n’ont pas tué les chasseurs de têtes

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Il y a une dizaine d’années l’un de mes collègues a envisagé de rejoindre un Cabinet de Recrutement afin de devenir Chasseur de Têtes. Il en a beaucoup parlé autour de lui et le retour a été unanime : ne surtout pas rejoindre une profession qui allait disparaitre, « disruptée » par LinkedIn qui offre désormais une base de candidats à jour à quiconque ouvre un compte Premium.

Il a suivi la recommandation, le temps a passé et les Cabinets de chasseurs de têtes sont toujours aussi nombreux. Et selon selon l’étude Sourcing 2017 de l’Association pour l’emploi des cadres (APEC), le recours à la “chasse de candidat” pour les cadres, a augmenté ces dernières années : 19% en 2012, 20% en 2013 et 2014, 22% en 2015 et 24 % en 2016 (Enquête 2017). 

L’applicatif de recrutement aide le recruteur mais ne s’y substitue pas

Quel que soit l’applicatif utilisé pour identifier, classer, suivre les candidats, il y un moment où il faut bien les rencontrer afin de se faire une opinion. Cette rencontre permet d’appréhender :

  • la véracité des informations portées par le CV : C’est par un ensemble de questions croisées que le recruteur peut revoir à la baisse ou à la hausse la valeur du profil pour son client.
  • le langage gestuel : l’oral limite à 20% la connaissance d’un individu, qui dévoile beaucoup de sa personnalité par ses postures. Le fameux « body language » qui nourrit fortement nos intuitions.
  • l’apparence physique : une bonne présentation impressionne favorablement un recruteur, et les codes vestimentaires associés aux différents univers professionnels perdurent. Impossible donc de faire l’impasse sur une rencontre en face à face !

Le contact direct est irremplaçable

L’arrivée de l’intelligence artificielle au sein des logiciels de recrutement n’est plus de la science fiction et Zoho Recruit en est un exemple qui évolue au fil des mois en s’enrichissant de ZIA. Chez ZSphere, nous sommes néanmoins les premiers à reconnaitre le rôle clé joué par l’humain, le H des DRH !

Interviewé par un hebdomadaire un chasseur de têtes résumait son métier par “40% d’objectivité et 60% d’intuition” faisant référence à un “l’effet halo qui contribue à former jugement”*. Comment alimenter l’intuition, qui selon certains scientifiques n’est que de l’expérience accumulée, sans une mise en situation entre le recruteur et le candidat ?

Impossible donc de ne pas envisager le processus du recrutement comme une interaction positive entre l’applicatif métier et l’intelligence d’analyse du recruteur. Et c’est bien l’écho que nous renvoient les utilisateurs de Zoho Recruit ! 

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